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vendredi 18 février 2011

Les chroniques de MacKayla Lane T4 ~ Fièvre faë (Karen Marie Moning)

Décidément, je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises avec cette série qui me séduit davantage à chaque tome.
Pour l'instant c'est ce quatrième qui a ma préférence depuis que j'ai commencé à lire Les chroniques de MacKayla Lane.

On sentait bien la transformation progressive de Mac au fil des trois premiers tomes mais celui-ci marque définitivement un tournant dans la vie de la jeune américaine et dans la série. De Pink Mac elle devient Black Mac. Oubliées ses préoccupations futiles et son penchant pour la mode, désormais Mac est une véritable guerrière qui doit lutter pour sa survie et a plus que jamais soif de vengeance. Son personnage gagne en profondeur et une mystérieuse prophétie entoure notre héroïne qui semble-t-il, est davantage qu'une simple sidhe-seer aux pouvoirs supérieurs. Encore de nouvelles questions qui viennent s'ajouter aux dizaines que l'on se pose depuis les premières pages de la série. De ce point de vue là, néanmoins, Fièvre fatale se révèle moins frustrant et délivre un certain nombre de réponses. Toutefois l'essentiel est encore à découvrir et m'est avis que l'histoire va encore connaître moult rebondissements avant la fin.
Barrons et V'lane sont plus que jamais présents aux côtés de Mac et leurs personnages évoluent également. On découvre un Barrons plus humain, qui a des failles malgré son apparence de super-héros invincible. V'lane lui aussi s'humanise à sa manière et il semblerait que la jeune femme ne le laisse pas insensible. Mac, quant à elle, est en proie à de terribles doutes, à présent elle ne fait confiance à personne ce qui la conduit droit à sa perte. 
Un tome dense, complet, qui se termine encore une fois de façon abrupte et laisse le lecteur orphelin. Difficile de résister à la tentation de lire la suite et pour ma part je ne me sens pas capable d'attendre la sortie VF, je vais passer à la VO pour assouvir ma curiosité au plus vite.

La phrase qui m'a fait manquer un battement de coeur : " Ô créature de peu de foi. Pas pour le SVEETDM. " (Une phrase qui ne signifiera rien pour vous si vous n'avez pas encore lu le tome 4 mais qui prendra tout son sens le moment venu...)

Amateurs du genre, Les chroniques de MacKayla Lane ne manqueront pas de vous séduire, vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est du lourd, du très lourd.
Voilà, j'aime cette série d'amour et je suis de nouveau en situation de "sevrage". Je tente de retrouver une respiration normale en attendant de lire la fin. Sandy, tu es maintenant élevée au rang de déesse !


Elles l'ont lu aussi : Sandy, Clarabel, Mlle Pointillés, Pimpi, Lily, Cécile

Titre original : Dreamfever
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu, 597 pages, 2010 pour l'édition française, 2009 pour l'édition originale

jeudi 17 février 2011

Les chroniques de MacKayla Lane T3 ~ Fièvre faë (Karen Marie Moning)

Je commence à comprendre que cette série doit être appréhendée dans sa globalité et non pas tome après tome comme je le faisais jusqu'alors. Car chaque volume amène un flot de nouvelles questions tandis qu'il ne donne que quelques éléments de réponses à celles que l'on s'était précédemment posées. Effet de frustration garanti donc, et d'où l'intérêt d'enchaîner les tomes !

Celui-ci n'est pas un coup de coeur comme c'était le cas du deuxième mais la lecture en reste passionnante. 
Difficile encore une fois, de parler de cette série sans révéler des éléments clés de l'intrigue. Dans Fièvre Faë (titre qui prend toute sa signification dans les dernières pages), nous retrouvons donc notre héroïne préférée qui tente toujours de poursuivre ses objectifs tout en cherchant  des moyens sûrs de rester en vie dans ce Dublin fantastique. A ses côtés, le faë V'lane et le ténébreux Barrons sont tous deux impliqués dans sa protection ce qui pose quelques soucis étant donné le peu d'affection qu'ils se portent l'un à l'autre. Mac n'est pas du genre à choisir entre deux gardes du corps, elle préfère optimiser ses chances et bénéficier de tout l'aide dont elle peut disposer. On pourrait croire, vu la façon dont je présente les choses que la situation est drôle, or il n'en est rien. Bien sûr, la rivalité entre nos deux mâles prête parfois à sourire mais les moments de légèreté se font de plus en plus rares.
Moins d'action dans ce tome qui se concentre davantage sur l'évolution de certains personnages et sur la résolution de certaines questions. Malgré tout, la tension monte, de manière quasi impalpable, jusqu'à ce qu'on atteigne le point de non retour. Les dernières pages clôturent Fièvre faë de façon très violente et totalement inattendue, j'ai été prise par surprise et ne me doutais pas un instant de la tournure que prendraient les évènements.   Une fois de plus on referme ce nouveau tome sur une question centrale qui appelle la suite comme un aimant, une nécessité. Impossible de ne pas se jeter sur le tome suivant pour tenter d'y trouver des réponses tant soit peu apaisantes. En vérité de la paix il y en a  de moins en moins dans cette série qui s'assombrit de page en page et repousse les limites toujours plus loin.

Conquise je l'étais dès le premier tome, convertie je le suis à présent. Une série à découvrir de toute urgence si ce n'est déjà fait !

Barrons était un homme puissant, rayonnant d'une ténébreuse beauté, scandaleusement riche, effroyablement intelligent et dôté d'un goût exquis... ainsi que d'un physique d'athlète qui émettait en permanence une sourde vibration. En un mot, il avait l'étoffe des héros. Et des meurtriers psychopathes.

Je pivotai sur mes talons. V'lane se trouvait derrière moi. Je voulus parler, puis je me mordis les lèvres en regrettant le bon vieux temps des téléphones portables. Si, comme nous en menaçaient les experts, les ondes allaient nous faire frire la cervelle après quelques dizaines d'années d'utilisation, les méthodes de télécommunication faëes, en revanche, m'avaient court-circuité les neurones en une seule fois.

Les billets de mes camarades : SandyClarabel, Mlle Pointillés, Lily,Pimpi


Titre original : Faefever
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu, 470 pages, 2010 pour l'édition française, 2008 pour l'édition originale

mardi 23 novembre 2010

Les chroniques de MacKayla Lane T2 ~ Fièvre rouge (Karen Marie Moning)

J'avais beaucoup aimé pénétrer dans l'univers de Karen Marie Moning avec Fièvre noire et j'étais désireuse de lire la suite. 
Une suite, comme l'annonce le petit coeur accolé à la couverture de l'ouvrage, qui m'a enchantée. J'ai totalement succombé au charme incroyable de cette histoire. 
Un récit multiple avec du fantastique, de l'humour, des dialogues croustillants, des personnages hauts en couleurs, de l'action, un soupçon d'érotisme... J'ai testé tout cela pour vous et ne peux à présent que vous enjoindre à m'imiter et à découvrir de toute urgence cette excellente série.
J'ai tout simplement adoré, dévoré ces pages avec avidité, tourné la dernière avec le même sentiment de frustration qui m'avait envahi à la fin de Fièvre noire. L'auteur sait maintenir le suspense et ne ménage pas le lecteur qui, loin d'avoir répondu à toutes ses interrogations, en a de nouvelles. 
Pour sa peine, il verra tout de même évoluer les personnages ; une Mac moins lolita, plus mûre, transformée en véritable walkyrie, un Barrons insondable mais dont le potentiel de sexytude explose littéralement... 
Si vous aimez l'Irlande, la vraie, avec le brouillard et tout, si vous aimez les fées un peu particulières, si vous aimez les hommes ténébreux et mystérieux, si vous aimez les héroïnes malmenées, ce livre est fait pour vous !

Et pour achever de vous convaincre, si je n'ai pas été assez persuasive, des extraits :

J'ai aimé, mademoiselle Lane, et même si cela ne vous regarde pas, sachez que j'ai perdu. Bien plus que vous ne pouvez l'imaginer. Je ne suis pas comme mes concurrents, et encore moins comme V'lane. Quant à mes érections, je vous rassure, elles n'ont rien d'occasionnel.

* * *

- Qu'avez-vous fait avec V'lane en Faery ? demanda Barrons d'un ton trop désinvolte pour être honnête.

* * *

Qu'il fût bon ou mauvais, qu'il eût raison ou tort, il était un phare dans ma nuit. 

* * *

- Allez au diable, péronnelle !
- J'y suis déjà, merci ! Grâce à vous, ma vie est devenue un enfer !
- Serait-ce ma présence qui vous enflamme, mademoiselle Lane ? 

Lu aussi par : Sandy, Mlle Pointillés, Clarabel, Pimpi

Titre original : Bloodfever
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu, 440 pages, 2010 pour l'édition française, 2007 pour l'édition originale

mardi 16 novembre 2010

Fièvre rouge ~ Karen Marie Moning

Je passais le reste de la journée à lire et à surfer sur le Net, dans le vain espoir de rattraper vingt-deux années de mépris pour le paranormal.

* * *

- Bref, vous avez couché avec lui ?
- Barrons ! m'exclamai-je. Pour qui me prenez-vous ?
Je plongeai mon visage entre mes mains. Puis je me redressai. 
- Si je le faisais, demandai-je, je deviendrais son esclave, n'est-ce pas ?
Il me scruta d'un regard froid.
 Sauf s'il vous protège.
- Ah ? Demandai-je, toute innocente. C'est possible ?
- Essayez de ne pas avoir l'air aussi intriguée, mademoiselle Lane.
- Je ne le suis pas, maugréai-je.
- Tant mieux. J'espère que vous n'avez pas confiance en lui ?
- Je n'ai confiance en personne. Ni en lui, ni en vous, ni en qui que ce soit.
- Alors, vous avez des chances de rester en vie. 

* * *

Un hurlement de fureur s'éleva soudain dans la partie privée de l'immeuble. Un instant plus tard, je vis Barrons émerger de la porte de communication, tirant derrière lui un tapis persan.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? hurla-t-il.
- Un tapis ? suggérai-je, déconcertée.
- Je le sais. Je parle de ceci !
Il agita le tapis sous mes yeux, tout en pointant du doigt une douzaine de marques noires. Je les examinai.
- Des brûlures ?
- Exact mademoiselle Lane. Des brûlures. Causées par des allumettes jetées sans avoir été éteintes, sans doute par quelqu'un qui était trop occupé à se laisser conter fleurette par un prince faë pernicieux ! Avez-vous seulement idée de la valeur de ce tapis ?
Ses narines palpitaient, ses yeux noirs lançaient des éclairs.
- Pernicieux ? répétai-je. On dirait que vous avez appris à parler dans les livres ! L'anglais est votre deuxième langue ? La troisième ? 
- La cinquième, grommela-t-il. Répondez-moi.
- Ce tapis ne vaut pas plus que ma peau, Barrons. Rien n'a plus de prix que ma vie.
Il me décocha un regard assassin, mais je relevai le menton pour le toiser en retour.

lundi 18 octobre 2010

Les chroniques de MacKayla Lane T1 ~ Fièvre noire (Karen Marie Moning)

Depuis le temps que j'en entendais parler, qu'on m'en vantait les mérites... tentée je l'étais, mais il fallait choisir le bon moment, celui où j'aurais envie de lire CE livre et pas un autre... les propriétaires de PAL démesurées savent de quoi je parle...
Bref !

Premier tome donc, de la série Les chroniques de MacKayla Lane, Fièvre noire plante le décor d'un monde où se côtoient les fées (mais pas n'importe lesquelles) et les humains.
MacKayla, 22 ans, jeune femme heureuse et choyée ignore l'existence des faës jusqu'au jour où sa soeur, partie étudier en Irlande, se fait assassiner. Mac décide alors de se rendre sur place pour tenter de faire rouvrir l'enquête et d'aider à démasquer le coupable de cet odieux crime. Des indices, elle en trouvera, mais pas seulement. Dès que la jeune femme pose les pieds sur le territoire irlandais, les révélations s'enchaînent et la voilà piégée dans une histoire sombre et inattendue.

Adoré ? Non. Aimé ? OUI. Juste assez, entre le "beaucoup" et le "passionnément", pour me donner l'irrésistible envie de me jeter sur les tomes suivants et découvrir la suite. Autrement dit, un début de série prometteur et très réussi.

Ce que j'ai le plus apprécié, je crois, dans Fièvre noire, c'est l'écriture et la maîtrise de l'intrigue dont l'auteur fait preuve. Au fil des pages, des questions me venaient à l'esprit, d'abord timidement, puis de plus en plus nombreuses, et sans vouloir paraître masochiste, ce que j'ai particulièrement aimé c'est de ne pas avoir les réponses tout de suite, ou seulement partielles. Karen Marie Moning sait distiller juste ce qu'il faut d'informations pour permettre de dérouler le fil de l'histoire sans gâcher le suspense. Et c'est précisément cette retenue qui fait tout le charme de ce roman, participe de son atmosphère fantastique au coeur du brouillard irlandais. Une ambiance de mystères et de légendes, avec comme point de départ, je vous le donne en mille... une librairie bien sûr ! Barrons - Bouquins & bibelots, le genre de magasin douillet dans lequel on aime se rendre, feuilleter les ouvrages qui ornent les rayons, s'asseoir sur un canapé pour lire quelques pages... Bon, sauf qu'avec son propriétaire, j'ai nommé Jéricho Barrons, pas question de rêvasser ! Le Monsieur a un charisme certain que perçoit d'emblée Mac : 

Le dénommé Jéricho Barrons n'occupait pas l'espace, il le saturait littéralement. [...] Dire qu'il était beau serait inexact. Il rayonnait d'une virilité hors du commun. [...] Il était exactement le genre d'homme que j'avais toujours fui comme la peste.

Barrons n'est pas un tendre et va en faire voir de toutes les couleurs à la pauvre américaine dont le seul souci jusqu'à présent était de ne pas déborder quand elle appliquait son vernis à ongles... Voilà un duo totalement jouissif pour le lecteur, d'un côté le mâle avec une pointe d'arrogance, érudit, au verbe soigné, de l'autre la jeune femme perdue, fragile petite chose qui va bien vite apprendre à se défendre, autrement dit à survivre !
Je n'en dis pas davantage pour ne pas gâcher votre plaisir, mais j'ai le sentiment d'avoir découvert une pépite et je vais m'empresser de lire la suite pour revenir vous en parler bien vite !

A ce jour, 3 tomes sortis en France, un 4ème d'ici quelques jours, et le 5ème et dernier tome prévu aux Etats-Unis en janvier prochain

Les billets de mes camarades tentatrices : ChrestomanciClarabel, Mlle Pointillés, Lily, Sandy,

Titre original : Darkfever
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu, 413 pages, 2009 pour l'édition française, 2006 pour l'édition originale

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